Le Fort Brown, à l'origine le Fort Texas, était un poste militaire de l'armée américaine au Texas dans la deuxième moitié du 19e siècle et le début du 20e siècle.
Aujourd'hui, ces terrains appartiennent à l'Université du Texas. |
Il reste peu de chose du Fort Brown et il nous est malheureusement pas possible d'entrer à l'intérieur.
À mon arrivée, je voyais beaucoup d'agents du Border Patrol patrouiller à pied ou en véhicules... Un Border Patrol est passé près de moi afin de vérifier ce que je faisais. Il ne m'a pas parlé mais il m'a fait un signe de la main pour me saluer et pour me signifier que je pouvais procéder et visiter le lieu. Ici, je suis à quelques mètres seulement de la rivière Rio Grand, donc à quelques mètres de la frontière mexicaine...
En l'espace de quelques secondes, tous les Border Patrol avaient disparu de mon champ de vision... préférant peut-être ne pas apparaître sur mes photos ?
En l'espace de quelques secondes, tous les Border Patrol avaient disparu de mon champ de vision... préférant peut-être ne pas apparaître sur mes photos ?
Les troupes américaines bâtirent le Fort Texas en 1845 sur la rive nord de la rivière Rio Grande. L'année suivante, le fort joua un rôle important dans le déclenchement de la guerre américano-mexicaine. Pendant le Siège de Fort Texas, le Major Jacob Brown fut tué : le fort fut donc rebaptisé en son honneur. La ville de Brownsville fut fondée près du fort en 1849.
La carte ci-bas montre au sud, le fort Brown. Plus haut, la vieille morgue (voir plus bas sur cette page).
La vieille morgue du Fort Brown
Pendant l'épidémie de fièvre jaune mortelle, des milliers de cadavres furent enterrés sous ce qui est maintenant le campus de l'Université; souvent des corps multiples enterrés dans une seule tombe. La morgue était donc très occupée à cette époque.
Un cimetière national était autrefois situé sur les terrains du Fort. Quelques 3 800 corps ont été retirés en 1909 et déplacés à un cimetière national en Louisiane.
Plusieurs histoires de lieux hantés courent sur le campus et près de la morgue... moi, je n'ai rien vu ni rien ressenti.
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