Dans la langue Navajo, Bistahí ou Bisti signifie «parmi les formations d'adobe»
puis De-Na-Zin, du Navajo Dééł Náázíní, se traduit par «une grue debout». |
Ce parc que j'ai visité, en partie seulement, est très peu connu. Ses paysages ressemblent aux Badlands du Dakota du sud et à Death Valley en Californie. Donc très peu de végétation...
J'ai fait bien des parcs dans l'Ouest mais je dirais que celui-ci pourrait aussi se nommer «In the middle of nowhere». Avec un mercure qui affichait 96F., étant le seul visiteur et surtout sachant qu'il est très (trop) facile de se perdre puisqu'il n'y a aucun sentier... je suis resté relativement près du stationnement. Pour notre sécurité, on nous demande de nous enregistrer en écrivant notre nom, le nombre de personnes, l'heure d'arrivée... et au retour l'heure aussi. Advenant qu'une personne ne revienne pas, ils (qui ils ?) pourront partir à sa recherche... si il n'est pas déjà trop tard !! |
Étant jadis un delta riverain, ce territoire se trouvait tout juste à l'ouest du rivage d'une mer ancienne : la voie maritime intérieure de l'Ouest. Celle-ci couvrait une grande partie du Nouveau-Mexique il y a 70 millions d'années. C'est le mouvement de l'eau de l'ancienne rivière qui a créé ses couches de sédiments.
Au fur et à mesure que l'eau se retira (très lentement), les animaux préhistoriques ont pu profiter du feuillage luxuriant qui poussait le long des nombreuses rives. Lorsque l'eau disparu, elle laissa derrière elle une couche de 430 mètres de grès, de pierres de boue, de schistes et de charbon qui restèrent stables pendant cinquante millions d'années.
Au fur et à mesure que l'eau se retira (très lentement), les animaux préhistoriques ont pu profiter du feuillage luxuriant qui poussait le long des nombreuses rives. Lorsque l'eau disparu, elle laissa derrière elle une couche de 430 mètres de grès, de pierres de boue, de schistes et de charbon qui restèrent stables pendant cinquante millions d'années.
Les hautes plaines autour du désert sont aujourd'hui à environ 1 980 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Les badlands, elles, se situent entre 60 à 120 mètres sous les plaines environnantes.
Les badlands, elles, se situent entre 60 à 120 mètres sous les plaines environnantes.
Une petite variété de faune sauvage peut être trouvée dans le désert de Bisti / De-Na-Zin : le lèvre à queue blanche, le coyote, le blaireau et le chien de prairie. Les espèces d'oiseaux comprennent le pinyon jay, le corbeau, la caille, la colombe, le faucon des prairies et l'aigle royal. Le lézard, le serpent, la tarentule et le scorpion vivent aussi ici.
Peut-être à cause de la chaleur extrême qu'il faisait lors de mon passage au parc, je n'ai aperçu aucun de ces animaux.
Peut-être à cause de la chaleur extrême qu'il faisait lors de mon passage au parc, je n'ai aperçu aucun de ces animaux.
Il existe de belles formations rocheuses, dont plusieurs portent un nom, mais elles sont plus difficiles d'accès car elles sont loin des grands axes routiers. J'aurais bien aimé y aller mais cela m'aurait demandé quasiment une journée de marche et de routes de terre.
Il m'aurait fallu aussi un véhicule 4x4, de bonnes cartes géographiques et topographiques précises et une boussole.
Rappelez-vous qu'aucun signal de téléphonie cellulaire ne fonctionne ici.
J'ai donc limité mon exploration aux alentours du stationnement identifié ci-bas par le point rouge.
Google Street View ne présente pas cette route de terre.
Il m'aurait fallu aussi un véhicule 4x4, de bonnes cartes géographiques et topographiques précises et une boussole.
Rappelez-vous qu'aucun signal de téléphonie cellulaire ne fonctionne ici.
J'ai donc limité mon exploration aux alentours du stationnement identifié ci-bas par le point rouge.
Google Street View ne présente pas cette route de terre.
Pour accéder au stationnement du parc (en provenant de la route asphaltée #371), vous avez à parcourir 5,1 miles (4,7 km) un chemin de terre, assez bien entretenu. En voici des photos.
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